Publié dans Société

Revendications des enseignants - Le ministère de tutelle ouvert au dialogue 

Publié le vendredi, 10 octobre 2025

« Nous avons pris en compte les revendications des enseignants, entre autres la révision de l’indemnité du logement, l’augmentation des postes budgétaires, les conditions d’intégration ou encore l’amélioration de leurs conditions de vie. Toutefois, certaines de ces requêtes ne relèvent pas uniquement de la compétence du ministère de l’Education nationale (MEN). Nous les avons déjà transmises aux autorités compétentes, lesquelles sont sollicitées à prendre leurs responsabilités », a informé hier Mbolameva Malazanomenarivony, directeur régional de l’Education nationale (DREN) Analamanga.

 

Cette responsable a également confirmé l’ouverture au dialogue du MEN afin de résoudre les problèmes soulevés. Une issue toutefois critiquée par les concernés. « On n’a pas besoin de dialogue pour rien, on a besoin de prise de décision et de responsabilité pour faire valoir les droits des acteurs au niveau de l'éducation », s’est exprimé l’un d’entre eux. Aussi, la DREN Analamanga sollicite les enseignants à favoriser l’intérêt supérieur des élèves. « Depuis toujours, nous avons placé l’intérêt des élèves au premier plan. Mais aujourd’hui, il est temps de penser à nos propres intérêts, car personne ne le fera à notre place (...) », réplique une professeur de français au sein d’un lycée public d’Antananarivo. La DREN Analamanga n’a pas manqué de lancer un appel au calme à l’endroit des parents, en précisant que l’Etat considère déjà les requêtes des enseignants.   

Faut-il rappeler que les enseignants revendiquent une augmentation significative de leurs indemnités, citant en exemple une réévaluation de l'indemnité de logement à 300.000 ariary, afin qu'elles soient en adéquation avec le coût de la vie actuel. Au-delà des indemnités de logement, les enseignants réclament également l'extension des primes d'installation et le recrutement systématique des nouveaux enseignants (ENF), ainsi qu'une intégration et un avancement automatiques pour l'ensemble du personnel.

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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