Cette responsable a également confirmé l’ouverture au dialogue du MEN afin de résoudre les problèmes soulevés. Une issue toutefois critiquée par les concernés. « On n’a pas besoin de dialogue pour rien, on a besoin de prise de décision et de responsabilité pour faire valoir les droits des acteurs au niveau de l'éducation », s’est exprimé l’un d’entre eux. Aussi, la DREN Analamanga sollicite les enseignants à favoriser l’intérêt supérieur des élèves. « Depuis toujours, nous avons placé l’intérêt des élèves au premier plan. Mais aujourd’hui, il est temps de penser à nos propres intérêts, car personne ne le fera à notre place (...) », réplique une professeur de français au sein d’un lycée public d’Antananarivo. La DREN Analamanga n’a pas manqué de lancer un appel au calme à l’endroit des parents, en précisant que l’Etat considère déjà les requêtes des enseignants.
Faut-il rappeler que les enseignants revendiquent une augmentation significative de leurs indemnités, citant en exemple une réévaluation de l'indemnité de logement à 300.000 ariary, afin qu'elles soient en adéquation avec le coût de la vie actuel. Au-delà des indemnités de logement, les enseignants réclament également l'extension des primes d'installation et le recrutement systématique des nouveaux enseignants (ENF), ainsi qu'une intégration et un avancement automatiques pour l'ensemble du personnel.
Recueillis par P.R.